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Nouvelles tendancesde consommation :quels impacts sur lestemps fortscommerciaux ?

Inflation, consommation responsable, achats en ligne… Les habitudes d’achat des consommateurs européens évoluent considérablement, façonnées par les fluctuations économiques et l’évolution profonde des tendances sociétales. Comment caractériser ces changements ? Quels impacts sur les temps forts commerciaux tels que les Soldes, Noël, le Black Friday ou la Saint-Valentin ?

Depuis l’automne 2021, les consommateurs sont confrontés à un taux d’inflation élevé, ce qui n’est pas sans conséquence sur leur pouvoir d’achat. Lorsque les prix augmentent, ils doivent dépenser plus pour les mêmes biens et services, ce qui implique des renoncements. Avec un taux d’inflation de 5,3 % sur un an[1], de nombreux Européens ont été contraints de diminuer leur volume d’achats et de réaliser des arbitrages budgétaires. Certains secteurs ont donc été touchés de plein fouet par ce changement de comportements. C’est le cas notamment du secteur de l’habillement qui a reculé de 10,3 % sur le premier trimestre 2022 par rapport à 2019, avant la crise sanitaire[2].

La deuxième évolution qui structure la consommation des ménages est la montée en flèche des achats en ligne. Plus besoin de se déplacer pour faire ses courses. En seulement quelques clics, il est possible de commander un canapé, de réserver un voyage, de se faire livrer un vélo ou ses provisions pour la semaine. Le chiffre d’affaires global de l’e-commerce était de 146,9 milliards d’euros en France en 2022, soit près de 14 % de plus qu’en 2021[3].

Les habitudes de consommation sont également façonnées par des évolutions plus transversales, en premier lieu par la prise de conscience des enjeux liés au réchauffement climatique. Ainsi, 90 % des Européens estiment que la durabilité est un critère d’achat prioritaire[4]. Réutilisation, troc, seconde main… C’est la fin du tout-jetable, on entre dans la ronde de l’économie circulaire. D’après le Baromètre du mieux consommer 2023, au cours des douze derniers mois 66 % des Européens[5] ont acheté des produits de seconde main, soit 10 points de plus que l’année précédente. Si les enseignes de fast fashion peuvent pâtir de cette prise de conscience, certaines filières ont su capitaliser sur une consommation plus responsable. C’est le cas de la seconde main, qui a augmenté de 50 % en Europe4. La plateforme Vinted en est un exemple emblématique, avec un chiffre d’affaires de 245 millions d’euros en 2021, soit 65 % de plus que l’année précédente[6]. Reposant sur une offre qui concilie prix attractifs (un vrai plus en période d’inflation !), plateforme en ligne et économie circulaire, le marché de la seconde main a de beaux jours devant lui !

Cette évolution concerne aussi les acteurs traditionnels du retail. De plus en plus d’entre eux s’engagent dans cette voie et diversifient leurs offres avec des produits de seconde main ainsi que la valorisation de produits plus durables ou recyclés. Par exemple, l’enseigne Boulanger propose à la vente des produits reconditionnés. La Redoute a elle aussi sauté le pas en lançant en 2021 la plateforme La Reboucle proposant des meubles, objets de déco et vêtement de seconde main.

Les impacts de ces nouvelles tendances sur les grands temps forts commerciaux

De la Saint-Valentin à Noël en passant par les périodes de soldes, les temps forts commerciaux jouent traditionnellement un rôle de boosteurs d’achats. C’est sur ces périodes que les ventes atteignent leur apogée. Très attendues par les commerçants et les consommateurs, elles permettent pour les uns d’augmenter leur chiffre d’affaires et pour les autres d’acquérir des biens et services à prix réduits.

Les soldes, temps forts historiques, ont cependant du plomb dans l’aile. Le bilan des soldes d’été 2023 est plutôt décevant, avec une baisse de 1 % de chiffre d’affaires par rapport à 2022[7] dans le secteur de l’habillement.

Il semblerait en effet que certaines manifestations, généralement venues tout droit des États-Unis, tendent à supplanter les traditionnels soldes. C’est notamment le cas du Black Friday, qui rayonne en Europe depuis plusieurs années. En 2022, 63 % des Français comptaient ainsi profiter de ce « vendredi noir » pour faire des achats[8]. Dans une version plus locale, les French Days tendent à devenir un incontournable de la rentrée de septembre. Initiées par six grandes enseignes françaises leaders en e-commerce – Boulanger, Cdiscount, Fnac Darty, La Redoute, Rue du Commerce et Showroomprivé – ces journées privilèges sont de plus en plus suivies par les commerçants. Sur le même principe que le Black Friday, les enseignes s’attachent à proposer des offres très attractives, en soutien au pouvoir d’achat des Français.

Si ces temps forts apparaissent comme un levier important pour soutenir le pouvoir d’achat des ménages et l’activité des entreprises en période d’inflation, il existe néanmoins un antagonisme avec la sobriété qu’implique la consommation responsable. Certains d’entre eux, à l’instar du Black Friday, peuvent ainsi être perçus comme des incitations à la surconsommation… Un risque réputationnel pour les enseignes participantes.

Acheter moins pour acheter mieux

S’il est essentiel de conserver ces temps forts commerciaux afin de soutenir les ménages et les marchands dans un contexte global de baisse d’activité, en particulier dans un contexte inflationniste, il faut néanmoins prendre la mesure de l’urgence climatique et de la montée en puissance d’une vision plus durable de la consommation.

De cette vision découle une nouvelle façon d’envisager ces périodes. Il ne s’agit plus pour les enseignes de proposer à leurs clients d’acheter plus, mais d’acheter mieux. À cet égard, les entreprises ont un rôle majeur à jouer pour accompagner leurs clients vers le mieux consommer.

Ainsi, en opposition à la fast consommation, les consommateurs peuvent profiter de rabais pour acheter des produits plus chers, de plus grande qualité, qui seront ainsi plus durables, plus réparables. Du côté des commerçants, cela génère une hausse du panier moyen, sans pour autant inciter à la surconsommation. Pour renforcer cette dynamique, le paiement fractionné, utilisé en complément des promotions, peut permettre à des consommateurs d’opter pour la version la plus qualitative et la plus chère d’un produit, sans avoir à attendre le mois suivant. Ces temps forts peuvent alors s’inscrire dans une vision de la consommation plus inclusive et plus raisonnée.

L’avenir des temps forts commerciaux réside donc dans la capacité qu’auront les enseignes à comprendre ces tendances et les intégrer stratégiquement dans leur business models. Car concilier croissance et responsabilité, c’est possible !

Oney souhaite prendre part à ce mouvement en répondant aux nouveaux usages et en accompagnant le développement d’une consommation raisonnée et responsable, tout en soutenant le pouvoir d’achat des ménages.

Grâce à ses solutions de paiement en plusieurs fois (appelé aussi BNPL ou paiement fractionné), telles que le 3 ou 4 fois sans frais, Oney propose aux marchands toute une gamme de financement pour soutenir leur activité et continuer à faire de ces temps forts commerciaux de véritables réussites.